Solidarité à la source, petite enfance : l’UNSA interpelle la nouvelle ministre des solidarités et des familles.
mardi 5 septembre 2023 - ◷ 2 min
Ce mardi 4 septembre Aurore Bergé, ministre des solidarités et des familles a rencontré les membres du comité de filière petite enfance puis le conseil d’administration de la CNAF. Ce fût l’occasion pour l’UNSA de l’interpeler sur plusieurs dossiers importants tels que la mise en place de la solidarité à la source et le déploiement du service public de la petite enfance.
La rencontre entre la nouvelle ministre des solidarités et des familles et le Conseil d’administration de la CNAF intervenait après la signature cet été d’une nouvelle convention d’objectif et de gestion (COG) ambitieuse.
Il faudra prêter attention à ce que les moyens supplémentaires promis soient au rendez-vous.
Ils ne seront pas de trop pour faire face aux nombreux enjeux auxquelles les CAF seront confrontées dans les quatre ans à venir : hausse de la qualité de service et de la relation aux usagers ; déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé ; mise en place de la solidarité à la source (versement automatique du RSA et de la Prime d’activité) ; soutien au déploiement du service public de la petite enfance…
A propos de la solidarité à la source, l’UNSA continue de revendiquer que le RSA soit étendu à minima :
– aux 18-24 ans sans emploi ni formation ni étude,
– aux sortant de l’ASE,
– aux étudiants ayant de faibles ressources,
– aux jeunes en situation de handicap.
La vigilance s’impose aussi pour que le versement soit réellement automatique, sans formalités administratives à remplir, afin de lutter réellement contre le non recours. Enfin, cette réforme ne doit pas conduire à ce qu’il ait des perdants en raison du nouveau calcul des revenus via le « net social ».
Concernant la petite enfance, l’UNSA a interrogé la ministre sur ses intentions pour la suite du parcours parlementaire de la loi pour le Plein Emploi, le Sénat ayant fortement allégé les obligations des communes…
L’urgence a été rappelée sur plusieurs dossiers : augmenter les salaires des professionnels du secteur, réformer les contrôles des crèches et micro-crèches ou encore travailler à améliorer les taux d’encadrement.
Enfin, pour les assistantes maternelles, l’UNSA a rappelé :
– son opposition à l’extension des missions des relais petites enfance,
– la nécessaire mise en place d’une garantie des rémunérations contre les impayés,
– la nécessité de prévoir des temps de formation continue sur les temps de travail et non plus sur les temps de repos des professionnelles.