Depuis des mois, l’UNSA ne cesse de réclamer que les pouvoirs publics mettent fin à l’application des participations et franchises médicales (1 euro) qui restent à la charge des patients lorsqu’ils pratiquent un test Covid. Avec l’incitation à la pratique de tests salivaires pour les personnels de l’Éducation nationale, et l’obligation pour des travailleurs transfrontaliers de présenter des tests négatifs tous les 3 jours, il est temps que le Gouvernement réagisse.
Les tests contre la Covid, qu’ils soient PCR, antigéniques ou bien salivaires, nécessitent qu’un laboratoire en produise le résultat. Cet acte de biologie, comme tout autre, vaut à tous les assurés de plus de 16 ans une retenue d’1 euro sur leur prochain remboursement « sécu ».
Si le prélèvement est effectué par un·e infirmier·e, la somme grimpe à 2 voire 2,50 euros par test. La « sécu » ne prend donc pas réellement la dépense en charge à 100 %.
Concrètement pour un travailleur transfrontalier qui doit présenter un test négatif tous les 3 jours afin de se rendre au travail, l’addition peut vite grimper. C’est entre 2 et 5 euros par semaine que les travailleurs transfrontaliers se voient retirer de leur prochain remboursement « Sécu ».
Alors, à l’heure où le Gouvernement renforce encore sa politique de tests, en incitant y compris les personnels de l’Éducation nationale à réaliser régulièrement des tests salivaires, il est plus que temps de supprimer les franchises médicales et les participations forfaitaires sur les tests Covid pour l’ensemble de la population.