Vers une législation sur la température maximale au travail ?
mercredi 27 juillet 2022 - ◷ 1 min
Alors que la France a déjà subi deux périodes de canicule en 2022, la confédération européenne des syndicats (CES), dont l’UNSA est membre, plaide pour l’adoption d’une loi qui fixerait une température maximale au travail.
Le dérèglement climatique et ses conséquences sur la santé, ont d’ores et déjà poussé l’UNSA à réclamer de meilleures protections pour la santé des travailleurs.
L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) considère lui-même qu’au-delà de 30°C pour un salarié sédentaire, et 28°C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque. Et qu’au-delà de 33°C, il y a danger pour les travailleurs.
Et si des pays comme la Belgique ou la Slovénie ont légiféré sur une température maximale au travail, le Code du travail français, lui, ne prévoit rien en la matière. 12 travailleurs, pourtant, sont morts d’accidents du travail liés à la chaleur en 2020.
A l’heure où les conséquences du dérèglement climatique se font de plus en plus sentir, l’UNSA se félicite donc que la CES se saisisse de la question*.
Pour l’UNSA, ce travail syndical au niveau européen nous permettra d’obtenir des droits nouveaux pour l’ensemble des travailleurs européens et pour la préservation de leur santé.
* Pour aller plus loin : https://www.etuc.org/fr/pressrelease/la-crise-climatique-appelle-une-legislation-de-lue-sur-les-temperatures-maximales-de