Coup de chaud sur les urgences
mardi 31 mai 2022 - ◷ 2 min
Alors que les difficultés de l’hôpital public défrayent régulièrement la chronique, la période estivale s’annonce particulièrement difficile pour les services d’urgences. Afin de garantir la sécurité des populations, l’UNSA appelle le Gouvernement à mettre en place des mesures palliatives et immédiates telles que le retour des gardes obligatoires en médecine de ville ou encore l’orientation des patients présentant une urgence non vitale.
Bordeaux, Paris, Senlis, Voiron… La liste des services d’urgences contraints de fermer leurs portes faute de moyens suffisants s’allonge au fil des jours. Et la période estivale ne devrait rien arranger. L’hôpital est à bout de souffle, épuisé notamment par la crise du Covid.
Pour faire face et assurer la sécurité des populations, l’UNSA appelle le Gouvernement à agir dès aujourd’hui en mobilisant l’ensemble des professionnels de santé qu’ils soient médecins, infirmiers, dentistes... Cette mobilisation doit conduire à rétablir un système de gardes obligatoires assurées par la médecine « de ville », et ce afin prendre en charge les urgences non vitales, et donc de désengorger les services hospitaliers.
L’UNSA demande que le service d’accès aux soins (SAS) permettant aux patients d’obtenir un rdv urgent en médecine de ville (ophtalmologue, gynécologue, médecin, radios…) devienne enfin une réalité et soit déployé sur l’ensemble du territoire de manière efficace et efficiente !
Bien consciente que ces solutions ne résoudront pas tous les problèmes, l’UNSA appelle le Gouvernement à prendre ses responsabilités en organisant le plus rapidement possible des concertations avec l’ensemble des parties prenantes (organisations syndicales, associations de patients...). Il y a urgence à trouver les voies et moyens pour que le système de santé français retrouve son excellence et cesse de prendre l’eau de toute part. Il en va de la sécurité et de la santé des populations !